Arthur est têtu. On ne lui retirera pas de l’idée que c’est lui qui aurait dû être élu. On a truqué l’élection au conseil municipal
des enfants. Qui ? Comment ? Pourquoi ? Avec ses copains Fatou et Indy du CM1, Arthur lance son enquête. Il n’imaginait pas qu’elle l’amènerait à se conduire en héros lors d’un incendie, ni à se
retrouver ligoté dans une cave moisie… Faut-il croire aux sortilèges de la nuit d’Halloween ?
«Arthur, le héros de ce roman souriant, est épris de justice et ne supporte pas qu’on triche dans une élection. Au
travers de ses nombreuses aventures, le jeune lecteur découvrira le fonctionnement de la démocratie et bien d’autres choses encore…»
Illustrateur :
Anthony Mundy
polar jeunesse
à partir de 9 ans
182 pages
ISBN : 978-2-916330-82-2
9 €
Cet ouvrage est accompagné d’un dossier pédagogique, mis au point par l’auteure. Ce dossier est gracieusement mis à la disposition des enseignants (cliquez ICI).
Revue de presse
Joel Jégouzo a lu L’incendie (site K-libre – mars 2011)
Politique fiction au conseil municipal des enfants
Villéchard-sur-Ept. 30000 âmes. Un club de foot, un autre d’aviron. Et c’est tout. Rien. Jamais. Sinon Arthur, enlevé la semaine précédente, héros, martyr, chevalier des causes justes. Flash
back. Tout a commencé avec les élections pour le conseil municipal des enfants : Arthur était candidat. C’était même bien parti, les sondages qu’il parvenait à faire le donnant largement gagnant.
Mais voilà que le soir du dépouillement, Célia le bat à plates coutures… La déception passée, Arthur soupçonne une fraude. Que lui confirme Fatouma. Aidé de quelques autres amis, Arthur décide
aussitôt de mettre sous surveillance la maison de Célia. Ils planquent en sous-marin, des nuits, jusqu’au moment où un incendie se déclare dans le domicile de la famille de Célia… Arthur se
précipite à l’intérieur et par son intervention, parvient à faire sauver la maman de Célia. Mais l’incendie est criminel, l’exposant à de sévères représailles. De fait, il est enlevé quelques
jours plus tard. Par un pauvre type vraiment pas dégourdi en fait… Les flics n’auront pas de mal à remonter la piste, conclure l’affaire, et élever Arthur au rang de héros communal.
Les éditions Krakoen se lancent dans la littérature jeunesse… Les enseignants pourront même télécharger sur leur site un dossier pédagogique en bonne et due forme. Si la trame civique est mince,
l’aventure, elle, est au rendez-vous, dans un style toujours limpide aux échos passablement politiques.
Citation :
“Tu connais pas son chien ! Un truc énorme plein de dents !”
Paul Maugendre a lu L’incendie… (myster-jazz – avril 2011)
Jeanne Desaubry nous a concocté une histoire pleine de saveur, de rebondissements, de réalisme aussi. Enfin quand je dis nous, l’ouvrage s’adresse surtout aux enfants de neuf ans et plus. Et
comme j’ai plus de neuf ans, je me suis régalé comme disent certains commentateurs sportifs qui n’ont guère de vocabulaire. Disons que j’ai hautement apprécié cette mise en scène et cette
histoire de vote truqué. Et l’épilogue nous suggère qu’une suite est en préparation.
Ceci est donc une histoire destinée aux enfants et comme chacun sait l’auteur doit trouver des situations qui ne relèvent pas toujours de la réalité. Des programmes électoraux bidon, populistes,
personne n’oserait en proposer pour se faire élire. Ou alors c’est que cette personne prend les électeurs pour des demeurés, gobant toutes les déclarations pour argent comptant. En réfléchissant
bien, peut-être parfois des telles situations ont eu lieu par le passé. Mais de nos jours ! Et la triche électorale, là encore ce n’est que pure trouvaille née de l’imagination de l’auteur. Qui
s’amuserait à frauder lors d’enjeux si importants. Importants pour les élus, c’est vrai, pas pour les électeurs qui écoutent ceux qui crient le plus fort mais ne se retrouvent pas plus riches les
lendemains de scrutin. L’affaire des chaussettes, ah oui, j’oubliais, mais ça ce n’était que du folklore, du grand guignol destiné à amuser la galerie et les médias.
Cet ouvrage est accompagné d’un dossier pédagogique, mis au point par l’auteure. Ce dossier est gracieusement mis à la disposition des enseignants et que vous pouvez consulter en vous rendant sur
le site des éditions Krakoen. Les illustrations de couverture et intérieures sont signées Anthony Mundy.
Francis Pornon a lu L’incendie… ( le site de Francis Pornon – avril 2011)
Ce livre pour « 9 ans et + » risque d’amuser jusqu’à 99 ans. L’histoire commence banalement à l’école mais dérive vite vers l’enlèvement et le tabassage du petit héros. Dur dur, quoique l’on
sache qu’il en a réchappé, puisque c’est lui qui conte l’affaire. La gageure de narrer et d’écrire comme l’enfant est un choix risqué, malgré l’aide de « Martin, mon fils, meilleur conseiller
littéraire du monde » (selon la dédicace de Jeanne). Voir certaines phrases, sans guillemets ni tiret : « Tiens, il est où le doberman ? » Alors que « pour la première fois de l’année, j’ai un
vingt ! En français, en plus ! » assure le protagoniste narrateur. Quadrature du cercle de la langue « populaire » ? Aporie de la littérature… Mais on trouvera intérêt à lire cette aventure,
écrite avec cœur et bien conduite, avec ses états d’âme, qu’ils soient d’un jeune ou pas : « ? Tu veux que je te dise ? Ma famille, y des moments où je ne demanderais pas mieux que de la perdre !
» Quelques jolies lignes aussi : « Ombre dans le noir, sans faire le moindre bruit, hormis celui de mon cœur qui tape comme un tambour. » De quoi plaire aux enfants… et se faire plaisir en
lecteur, autant que, je l’imagine, l’auteure – elle-même institutrice – a dû se faire plaisir : « La maîtresse, je l’adore ! »
Richard Migneault a lu L’incendie… (Polar noir et blanc – Blog canadien – mars 2011)
L’histoire est passionnante, l’intérêt est alimenté tout le long du récit et le lecteur découvre toute l’histoire, au gré du talent de l’auteure pour tisser une trame romanesque superbement bien construite. Le talent d’écrivain de polars (je vous en parlerai à la sortie de son prochain roman pour adultes) transcende les 182 pages de ce récit. Un style agréable, une écriture fluide et un humour superbement bien dosé, feront en sorte que le jeune lecteur (oui, oui, même et surtout les garçons) sera accroché par les péripéties du jeune Arthur, chevalier sans peur et sans reproche … ou presque.
En plus, les illustrations d’Anthony Mundy ajoute un petit air espiègle à ce personnage attachant (voir la page 161 j’adore cette illustration !!!) et ajoute à l’imaginaire du lecteur en lui donnant des indices sur l’atmosphère et le climat du roman.
Inutile de vous dire que je le recommande grandement, autant aux petits lecteurs européens qu’aux jeunes Québécois, qui ne se sentiront pas perdus dans cet imaginaire sans frontières. Évidemment,
que ce soit au Québec comme en France, il est toujours possible d’insister pour que votre libraire préféré vous obtienne ce livre.
Claude Le Nocher a lu L’incendie… (action-suspense – mars 2011)
[...]
On connaît déjà les qualités d’auteur de Jeanne Desaubry, grâce à ses précédents titres : “Hosto”, “Le passé attendra”, et “Dunes froides”. Ces
romans-là étaient destinés au public adulte. Elle est tout aussi convaincante quand elle raconte pour les plus jeunes. Sans être trop complexe, l’intrigue apporte son lot d’hypothèses et de
surprises. “Pour régler cette affaire, quelque chose me dit qu’il vaudra mieux compter sur nous que sur les autres. Même si je n’ai pas la plus petite idée de la façon d’y arriver.”
Arthur et ses copains sont bien des gamins vivant dans le monde d’aujourd’hui, avec ses injustices et ses méfaits. Le petit héros est sérieusement cabossé par les péripéties mouvementées et
dangereuses auxquelles il doit faire face. Un très agréable polar pour enfants.