Un goût de honte et de cendres dans la bouche. Quand on ouvrira les charniers, qu’on délaiera les corps sous les décombres, quand les rares survivants parleront, que répondrons nous ? Que répondrons-nous à nos enfants ?
Pour paraphraser Martin Niemöller auteur du célèbre : « Quand ils sont venus emmener… »
Quand il a envahi la Crimée, je n’ai rien dit parce que c’est loin. Quand il a fait la guerre à l'Ukraine, je n’ai rien dit, parce que c’est très à l’Est. Quand à Alep, il a bombardé femmes et enfants, ciblant les hôpitaux, je n’ai rien dit, parce que j’avais peur des terroristes et que la Syrie, c’est loin. Quand il me balancera des bombes à mon tour, je réclamerai de l’aide à la communauté internationale qui fera la sourde et je m’en indignerai…
C’est ainsi qu’on crée des tyrans, en les laissant prendre le pouvoir, manœuvrer, mettre en prison, puis massacrer des civils et aider un autre tyran.
Joyeux Noël monsieur Poutine. Joyeux Noël monsieur Al Assad. De vos mains sanglantes, déchirez le papier de ce beau cadeau, un pays tout entier, un peuple, exsangue.